Un dimanche LKPesque
À la surprise générale, le dimanche 19 avril 2009, Terre-de-Haut recevait la visite d’une délégation du LKP accompagnée de son leader en personne, Élie Domota.
Craignant d’éventuelles représailles (de la part de qui ? on se le demande encore), les personnes sollicitées pour accueillir cette délégation ont refusé les unes après les autres et c’est au local de l’association des marins pêcheurs saintois (AMPS) jouxtant les jardins de la mairie qu’une réunion s’est tenue en présence de pas moins de 200 personnes. La salle étant trop petite pour recevoir la totalité des intéressés, beaucoup sont restés dans la rue et aux abords de l’hôtel de ville pour écouter les explications des représentants de ce mouvement qui a paralysé la Guadeloupe pendant 44 jours.
Après les présentations d’usage et des éclaircissements sur la résolution du conflit et le refus du LKP de participer aux États Généraux, de nombreux points ont été abordés par la délégation et particulièrement par son leader qui s’est défendu d’être raciste, estimant que ses propos qualifiés tels avaient été mal interprétés.
Entre autres problèmes évoqués :
- les 50 euros patronaux
- les prix toujours élevés dans certains secteurs
- le chômage partiel...
Puis le public a été invité par la délégation à s’exprimer à propos d’éventuelles « profitations » dont les uns et les autres se sentaient victimes. La réunion a alors pris une tournure plus locale et plutôt « politique ». La majeure partie des gens qui se sont exprimés ont évoqué le réel malaise des opposants dans les relations avec les autorités locales :
- intimidation
- représailles
- harcèlement dans le travail
- procès
- division des familles et des amis pour mieux régner...
Enfin, après près de deux heures d’intervention, débuta une séance de signatures en soutien au mouvement, avec peut-être en arrière pensée l’éventualité de la création d’une cellule locale LKP. Il serait intéressant de connaître à ce sujet l’avis des uns et des autres : vos commentaires seront donc, comme toujours, les bien venus. Alors vite, chers amis, à vos claviers.